Son corps n'était pas tout à fait là, une partie dévorée par la nuit, l'autre envahi par le mycélium. Il naviguait entre les espaces, errant dans les réalités.
Une de ses têtes observa la fuite du voleur de pensées, ne laissant derrière lui que le désespoir, arrachant sur son passage le serpent de la vérité.
Une autre tête du chat fut captivée par une danseuse envoûtante, emprisonnant les mortel.les dans ses jupons pour faire fleurir le printemps.
Le Chat de Schrödinger passait par là.
A jamais fragmenté, partitionné entre les mondes, effaçant les réalités sous ses pas, absorbé par ses compagnons champignons.
Avez-vous vu passer mon chat ?